Les nanosciences et les nanotechnologies se définissent au départ d’une manière simple, à partir de l’échelle (de 1 à 100 nanomètres, ou milliardièmes de mètre) à laquelle elles s’intéressent. Mais à cette échelle, beaucoup de choses changent. A commencer par les différences entre les disciplines scientifiques que sont la physique, la chimie et la biologie, ainsi, dans une large mesure, que la différence entre science et technologie. D’où le rapprochement de plus en plus fréquemment opéré entre nanotechnologies, biotechnologies, informatique et (une partie des) sciences cognitives, que les Américains rassemblent sous l’acronyme «NBIC». Un domaine dont les perspectives sont immenses, quoiqu’encore mal identifiées, et qui produit à la fois du rêve, et de l’inquiétude.