Les pays les plus pauvres restent largement en dehors du processus de mondialisation : le consensus de Washington requiert des institutions stables et un niveau de développement humain (santé, éducation) que ne présentent pas la plupart des pays pauvres;
L’agriculture, reste dominée par les stratégies protectionnistes des pays riches, sauf pour les cultures propres aux pays pauvres;
Radicalisation du Dumping Social : la globalisation économique incite les pays riches à se faire concurrence en matière de réglementation, de protection sociale, de fiscalité et d’éducation;
La concurrence augmente et engendre des conflits entre pays producteur de même matières premières et produits industrialisables : avec d’un côté des pays, comme la Corée ou Taiwan définitivement classés parmi les pays riches, d’autres, comme la Thaïlande et les Philippines, qui ont du mal à se remettre de la volatilité des investissements, et d’autres enfin qui bénéficient très largement de la mondialisation au niveau du pays, mais avec une répartition très inégale de ces gains (Brésil, Mexique, Chine);
Déséquilibres des marchés de plus en plus « hasardeux « : fixation des prix et des actions de manière totalement indépendantes des coups de production ;
Les nouvelles technologies et les réseaux se répandent à une vitesse vertigineuse (internet) et obligent à de grandes réorganisations – fusions, faillites – dommageables pour les travailleurs;
Marché du travail et inégalités : Thomas Friedman, La Terre est plate, fait une distinction entre les «touchables» et les «untouchables», c’est à dire ceux qui sont touchés par ce monde changeant, et ceux qui ne le sont pas.
La position des femmes sur le marché du travail ne cesse de s’affaiblir avec la globalisation des marchés, marché du travail inclus. – Implantations (fuite) à l’étranger des entreprises;